Le petit journal
Je termine ce journal, notre voyage prenant fin.
Demain dernier coup de nettoyage et mardi retour en France par Lesquin.
Aujourd'hui nous nous sommes octroyé une journée de visite de Saïdia, la ville, à 5km de la marina. Départ en bus ce matin. C'était jour de marché que nous avons parcouru tranquillement. Fruits, légumes mais aussi vêtements rarement neufs, nécessaire ménager, électronique... La frontière algérienne est juste derrière le marché. Puis nous avons bu un thé à la menthe sous les frondaisons.
Repas dans un petit resto : poisson, enfin pour ceux qui aiment et tajine de veau. Nous avons pris le dessert dans une pâtisserie-salon de thé où les pâtisseries sont à tomber par terre!
La ville est étendue mais pas touristique. La plage est immense et fort fréquentée.
La frontière algérienne
Au fond, l'Algérie
Le ciel se couvre de nuage et le vent souffle fort. Hier, nous avons eu des grosses bourrasques qui nous ont amené pas mal de sable sur le bateau. Mais ce matin de nouveau le ciel bleu!
Voilà, cela nous a fait plaisir de partager ce carnet avec vous et nous espérons qu'il en a été de même pour vous. A bientôt sur notre bonne terre de France. Avec notre affection.
Nous sommes arrivés à Saïdia au Maroc après une traversée de 19 jours, escales comprises.
En résumé, nous avons bénéficié de beau temps, de vent même si parfois pas toujours suffisant et d'une mer relativement sereine. Personnellement, je n'ai pas trop apprécié la houle de l'atlantique qui nous engourdit et nous ballotte les jours de gros temps! Par contre nous avons fait de magnifiques rencontres: dauphins entre autre, qui jouaient avec l'étrave du bateau passant d'un bord à l'autre à une vitesse folle. Je ne pensais pas en voir autant dans l'atlantique. Nous avions leur visite tous les jours. Dans le détroit de Gibraltar, nous avons vu de drôles de mammifères marins: des globicéphales, sortes de dauphins au museau rond.
Le bateau est vraiment super tant en navigation qu'en espace de vie. Maintenant nous occupons nos journées au rangement et nettoyage de la bête. Là aussi c'est proportionné! Mais on a le temps.
Ce 10 octobre, nous commençons donc les hostilités armés d'éponges, jet d'eau...
Mais ce matin nous avons démarré piano. Guy et Gérard sont allés faire un footing-baignade. Moi j'ai visité les environs à vélo. Oui, c'est aussi du sport. La marina est équipée d'infrastructures importantes. Par contre elles sont vides ou en mauvais état. Les promoteurs ont nourri beaucoup d'ambitions. Créée dans les années 80, elle a été abandonnée plusieurs années pour être reprise dans les années 2000. Plusieurs bassins la composent. Le dernier est en activité mais à un tiers de son remplissage. Nous sommes très peu de plaisanciers. L'animation est plus assurée par les familles marocaines qui viennent se prendre en photo devant les bateaux! Devant chaque entrée des pontons des gardes en uniforme veillent 24h/24. A croire qu'au Maroc les verrous coûtent plus chers qu'un salaire de base!
Il y a quelques restaurants parmi tous ces locaux vides. Les sanitaires sont épiques. Il faut bien choisir sa cabine de douche; avec douchette mais sans verrou de porte, avec verrou mais sans lumière... et les toilettes idem: pas toujours de chasse d'eau; c'est embêtant! Le tout dans un local immense au beau carrelage et aux supports de vasques en travertin; Mais c'est la Maroc, des ambitions mais pas de maintenance.
Le temps se maintient bien qu'un peu voilé cet après-midi. Mais nous n'allons pas nous plaindre!
Le 8 et 9 octobre, 2 derniers jours de navigation. Nous quittons Tarifa sous le soleil et bientôt le vent nous porte à bonne allure.
Le rocher de Gibraltar se dessine peu à peu. Les côtes marocaines sont proches. Nous prenons une tonne de photos. C'est un moment spécial!
Des dauphins passent en nous saluant de loin. Plus loin nous voyons de drôles de mammifères arriver. Plus gros que les dauphins et au museau rond, on pense qu'il s'agit de globicéphales. Drôle de nom! ils passent sous le bateau et s'éloignent. Pas facile de les prendre en photo car il plongent plus longtemps et on ne sait pas toujours où ils vont réapparaître!
Après une dernière nuit de quarts, le 2e jour se lève non loin des côtes marocaines. Nous approchons de Saïdia. Au large d'un promontoire espagnol, des gardes espagnols en zodiac nous interrogent sur notre destination. Pas de problème. Il nous laissent passer. Nous sommes sous surveillance!
Nous arrivons enfin. La marina se trouve au fond d'un labyrinthe de digues toutes neuves. Sur le ponton de la capitainerie, le directeur nous accueille. Il appelle les douaniers pour vérification de nos passeports et des papiers du bateau. Ils fouillent sommairement le bateau. En attendant nous ne pouvons pas mettre pied à terre. Nous accostons enfin au lieu indiqué et nous dégourdissons les papattes.
Gérard et moi allons nous baigner sur une des grandes plages qui entourent la marina. L'eau est très bonne. Guy et JJ font un tour à la banque.
Petit resto pour clore le périple: salade marocaine ou thon, tadjine, oranges à la cannelle.
Le 6 et 7 octobre nous reprenons la route après avoir fait quelques courses à la petite ville. Journée calme et le lendemain aussi. Nous croisons beaucoup de cargos de toute sorte.
Le 5 octobre sera une journée dure en navigation. Le vent souffle fort au large l'après-midi. La houle se creuse. Nous sommes en vent travers-arrière avec le genacker. Le bateau file; nous faisons des pointes de 10,4 noeuds. Le record pour nous. Les creux nous bousculent pas mal. Même avec la masse du bateau, cela reste inconfortable. Nous décidons de nous abriter pour la nuit dans l'anse de Sagres où nous arriverons à 11h. Soupe et dodo.
Avec toute notre affection
Le 4 octobre, nous sommes toujours bercés par la houle du large. Nous sommes à la voile depuis la veille au soir par vent de travers-arrière. Le temps est un peu plus couvert. D’autres voiliers nous accompagnent. Nous sommes au large de Lisbonne. Nous continuons notre descente des côtes portugaises. Nous croisons beaucoup de dauphins. Jean-Jacques en a vu passer un de la fenêtre de la salle à manger. Curieux. Ils sont très joueurs.
Nous longeons de très belles falaises.
Nous ne voyons pas passer la journée. Nous mouillons dans une petite crique au large d‘une plage. Le vent souffle par rafales. Nous allons essayer de débarquer avec l’annexe. Ca va mouiller !
Demain on poursuit notre profression.
Le 3 octobre, Nous passons la journée en navigation. Le matin nous avons du brouillard. Avec la corne de brume du bateau, on se croirait chez Wagner ! Le vent n’est pas très fort et après quelques essais de voile nous revenons désespérément au moteur. Nous nous occupons comme nous pouvons
Le 2 octobre, nous quittons Camarinas à 10h.
On se fraie un passage parmi les pêcheurs et les casiers. Le temps est frais mais ensoleillé. Au large pas de vent. Nous naviguerons encore aujourd’hui plus au moteur qu’à la voile. On n’a mis le genacker que quelque temps. Par contre une houle longue et d’environ 2 mètres de creux est présente. Elle nous fait giter de droite et de gauche sans arrêt.
Son rythme nous fait Guy et moi somnoler. J’ai dormi profondément une bonne partie de l’après-midi. Mais c’est mieux que de vomir ! Et ça fait passer le temps.
Nous avons passé le cap Finistère ce matin.
Nous longeons les côtes espagnoles. Dans la nuit nous serons au large du Portugal et demain matin nous approcherons Porto. Hic !
Ce 1er octobre, nous sommes à Camarinas en Espagne après 3 jours de navigation continue et intensive. Peu de vent et beaucoup de moteur. Cela fait drôle de naviguer de nuit. On ne voit rien mais on devine. Le jour nous avons eu des goélands et des dauphins comme compagnie. Les goélands se reposaient sur le pont pendant une heure ou deux. Les dauphins s'amusaient avec l'avant du bateau. On s'occupe comme on peut!
Une espagnole qui maltraite un poulpe
Les 2 premiers jours nous avons subi le mal de mer; Jean-Jacques plus. Maintenant nous avons à peu près le pied marin. Mais cela tangue un peu à terre!
Le bateau est au mouillage pour la journée et la prochaine nuit. Nous devrions mieux dormir!
Demain nous continuons notre descente vers le Portugal.
A bientôt pour d'autres nouvelles. Nous vous embrassons tous.
Débit trop bas pour télécharger des photos! Peut-être plus tard.
Là je me rattrape!
Le 27 septembre, Ciel bleu et températures estivales. Nous profitons pleinement du soleil qui nous a fait défaut en juillet-août.
Ce matin nous allons faire notre marché en centre ville. Il y a beaucoup de monde mais il est très étendu. nous faisons le ravitaillement en produits frais.
L'après-midi nous faisons une sortie en mer avec Fanny. Direction Fort Boyard que nous comptons atteindre cette fois. Auparavant plein de gazole au ponton. Exercice d'amarrage.
Il n'y a pas de vent et nous nous traînons. Même au genaker nous n'allons pas vite. Au bout d'une heure nous faisons demi-tour. Nous n'approcherons pas cette fois encore le fort!! forteresse imprenable!
Je prendrai encore des photos de méduses qui sont nombreuses.
Ce soir, nous sommes invités chez les gadz'arts. Excellente soirée.
Je vais me coucher. Encore 1h du mat. Demain lever à 7h pour un départ à 9h. C'est le grand départ. Nous quittons La Rochelle pour le Golfe de Gascogne. Nous devrions avoir du beau temps. Du vent, pas beaucoup.
Par contre pas de connexion internet pendant un moment. Alors a bientôt, peut-être en Espagne.
Portez-vous bien. Les marins d'eau douce.
Le 26 septembre il fait estival. Encore une très belle journée.
Le matin était consacré aux derniers aménagements par les gars d'AMEL. C'est fou ce qu'il y a à vérifier, modifier sur un bateau neuf. Je ne dis pas ce qu'il y aurait à faire sur une vieille guimbarde!!
Pendant ce temps, J'écoute les conseils d'entretien intérieur du bateau, je mets une lessive et pars faire quelques courses... en vélo. Des trucs de fille, quoi! Des émotions au retour: une voiture démarre d'un stop au moment où je tourne. J'ai vu le capot avant de très près! Dangereux le vélo!
Nous remercions les gars d'AMEL qui ont fini leur prestation.
L'après-midi nous faisons une sortie en mer; Il fait beau. C'est très agréable. Nous décidons de faire Fort Boyard. Attention, pas les épreuves avec le père Fouras. C'est une sortie que nous repoussions toujours (trop de vent ou pas assez de temps). Là les conditions sont réunies. Mais à peine lancés nous nous rendons compte que les commandes électriques du winch babord ne fonctionnent plus. Probablement une fausse manœuvre d'un gars qui a bricolé par là ce matin. Pas de bol! Nous rentrons donc où l'on nous attend pour la réparation. Re-bonjour AMEL. Celle-ci sera rapide mais demandait un équipement adéquat.
Réplique du phare du bout du monde
Essai de réparation en mer.
Le pansement sur le crane de JJ est le résultat d'une mauvaise estimation de la hauteur de la porte d'entrée. Il s'était coincé auparavant la main dans un cordage! Ça promet pour la suite!
Nous testons l'annexe. Il faudra procéder au réglage du moteur demain!
Fin de journée, on affale les couleurs au son du trompette!
Affectueuses pensées à tous
Le 25 septembre
Le beau temps est revenu. Le ciel est bleu. C'est l'été indien.
Le personnel Amel est toujours en maintenance sur le bateau. Ce matin, Ils rectifiaient la gîte prononcée à tribord du bateau. Cet après-midi, c'est suite d'aménagements complémentaires et mise en marche du téléphone satellite avec l'électronicien. On commence à mieux connaitre ces intervenants sympas dans l'ensemble.
Repas aux Minimes dans une brasserie sympa... en vélo.
Ce soir, nous avons fait le gros ravitaillement pour le voyage. Nous avons emprunté la voiture de Fanny; ensuite la remorque de la marina pour tout transporter jusqu'au bateau. Nous disposons d'un réfrigérateur, de deux grands tiroirs congélation, de coffres et de nombreux placards. Enfin si cela intéresse quelqu'un!
Pas de sortie en mer, encore une fois. Mais demain nous comptons bouger le bateau.
Bonne soirée à tous.
Le 24 septembre
Nous ne sommes pas sorti en bateau aujourd'hui. Guy et JJ étaient pris par les rangements du matériel dans les coffres, un topo avec le spécialiste du moteur, un passage à la capitainerie...
Pour moi c'était les courses, les repas et une ballade à la Rochelle. Le tout en vélo. C'est très agréable car la ville est bien équipée en pistes cyclables. Pas comme Douai! C'est fou ce qu'il y a comme vélos!
Et je me suis mis à la rédaction du site. Pour l'instant j'ai du temps et une connexion internet. Ensuite il y aura des trous. On improvisera.
Le temps a changé. Il fait plus frais voir froid le matin et le soir. On a mis un peu de chauffage hier soir. Ça marche! On a rallongé les manches des tee shirts et des pantalons. Mais la journée le ciel est bleu.
Mes affectueuses pensées à tous